Gâteau au Chocolat« C'est rond, et on peut promener son cheval avec une longe. Et je nomme le rond de longe! Bon, cette annonce était nulle. N'est-ce pas, Gâteau?
– Hn-n-n-n-n! », répond-il en soufflant des nasaux.
Je ris, puis l'harnache. Au début il n'avait vraiment pas envie de sortir, mais après lui avoir fait passer du temps au pré, il a finalement accepté, plus détendu.
Nous voilà dans cet espace ouvert vers le haut, mais fermé aux côtés. Je suis avec mon ancienne monitrice, qui va me montrer les bases du voltige, entrecoupés de séances de galop. Je la remercie encore d'être venue, et elle me dit encore que ça lui fait plaisir. Elle me parle alors de comment me placer, et je l'écoute attentivement.
Je commence donc au trot à faire ce qu'elle me dit. Je me redresse en lâchent les rênes, alors qu'elle tient la longe, debout au milieu du terrain. Je tente quelques figures très basiques, mais souvent, je finis à terre, un aïe au bord de mes lèvres. Ne pas abandonner, ne pas abandonner...
Je demande à Gat' d'être patient et coopératif. Je continue encore de répéter les mêmes deux figures, et je m'améliore graduellement au fil de la journée.
« Tu devrais serrer tes pieds plus fort, et les placer juste ici », me conseille Sandra – c'est le nom de ma formatrice – en plaçant ces derniers à l'endroit approprié. Tiens, ça va beaucoup mieux maintenant.
Après un heure de pratique, mon étalon me montre clairement que nous avons assez fait de voltige. Je ris et demande à Sandra si elle peut me donner des techniques de galop. Elle m'aide donc à bien tenir les rênes de mon cheval, et montre aussi à ma monture les bonnes positions de pieds pour aller plus vite. Nous nous pratiquons donc à faire du galop « optimisé », mais c'est assez difficile de changer nos habitudes. Par contre, je note tous les trucs que ma tuteure m'a donnés dans une section bien définie de ma mémoire, histoire de ne pas l'oublier bêtement.
À la fin de la séance, je débarque de mon cheval, et, après avoir remis mon équipement dans mon camion, j'invite Sandra à boire un cappuccino au bar équin, qui est à quelques kilomètres d'ici. Elle accepte. Qui peut résister à la tentation du cappuccino?
Pour la remercier, assises à la table, je lui parle donc des secrets de la cuisine, à sa demande. Avec le temps, j'ai appris qu'elle n'était pas très bonne. Pourquoi ne pas l'aider, alors?