Cheval à entraîner : Sirius

Je n'ai plus quitté le haras avec Sirius depuis notre première confrontation " explosive " dans le rond de longe... Les flammes de l'étalon crépitent dans la nuit d'été. Sirius lève à peine la tête à mon approche, pourtant, je peux voir que ses flammes diminuent ; est-ce que ça veut dire qu'il m'aime bien ? " J'espère... "

Je pénètre dans le manège ouvert, suivie par Sirius ; seule la lumière émanant de son feu éclaire l'endroit. Arrivée au centre, je me hisse sur son dos, à l'aide du simple surfait dont je l'ai équipé. Je détend longuement Sirius au pas, au trot et au galop. Je découvre peu à peu ses allures franches, plutôt agréables, si l'on ne pense pas trop aux flammèches qui me frôlent à chaque foulée...

Le cercle de lumière instable crée par les flammes de Sirius projette tout autour de nous de grandes ombres spectrales... L'effet me fascine et me transporte ; je commence à apprécier de plus en plus mon étalon élémentaire, qui me le rend bien. Je me décide enfin à tenter l'expérience pour laquelle je l’ai amené ici, aujourd'hui, en cette heure de la nuit. Mais d'abord... " Musique ! "

De mon enceinte s'échappe alors les premiers notes de Happy par Face The West. Je mets Sirius au pas et commence à enchaîner plusieurs figures de voltige cosaque sur des lignes droites. Quand je me sens suffisamment à l'aise, je lance l'étalon enflammé au trot. Les ombres de mes figures de voltige viennent se mêler à celles de Sirius... Pour le plaisir, je termine sur un galop à fond, où je tente un à-terre-à-cheval qui rate complètement ; mais j'ai bien rigolé ! Par réflexe, je veux faire un câlin à Sirius, qui éteint ses flammes un dixième de seconde avant que je me crame... " Omfg, merci ! "