Sabot d’Ivoire

C'est le temps des vacances ces temps-ci. Je reviens à peine d'une semaine de camp dans la forêt avec des jeunes, et Gabriel est parti au chalet avec sa famille pendant le double du temps de mes « vacances » pas si vacances que ça. J'ai bien aimé oui, mais ce n'est pas aussi relaxant que s'étendre sur la plage disons.

Je raconte donc comment j'ai coupé du bois avec une vulgaire sciotte, ramé dans un canot chargé de bagages, « sprouché » du chasse-moustiques sur mes membres bosselés de piqûres et comment j'ai tissé le cou plié dans les airs pour faire un abri suspendu.

Après avoir détaillé une semaine dans la forêt, je décide qu'il est temps de remonter sur Sabot d'Ivoire.

Je vais donc comme d'habitude au Rond de longe et la fais galoper. Elle est rouillée pendant quelques minutes, mais à mesure que les minutes passent, ses jambes retrouvent sa souplesse d'antan, et son habileté grimpe. Elle galope toujours plus haut, plus loin, et après deux heures d'étourdissement, je la sens un peu fatiguée de tourner en rond. Je la sens toutefois plus résistante et endurante.

Allez pour une carotte!